Pour cette première expédition, nous empruntons la Nationale 7. C'est la seule route goudronnée du début à la fin, c'est à dire de Tananarive
à Tuléar.
Il faut dire que le réseau de communication est des plus étrange ici: seules 10% de routes du pays sont goudronnées, la seule ligne ferroviaire qui fonctionne encore à peu près régulièrement, c'est Fianarantsoa-Manakara (et encore, j'en reparlerai avec des détails qui semblent maintenant, c'est-à-dire après, pittoresques, mais qui, sur le moment, peuvent être un peu angoissants, bon, bref, je vous raconterai promis...), et par contre, il y a un réseau aérien intérieur tout à fait fiable et entretenu.
Donc on a le choix entre:
- se déplacer en taxi-brousse (comme nous), avec les malgaches et improviser tout en restant relativement dans les grands axes
- louer une voiture avec un chauffeur, qui sert de guide et d'interprète, parce que si dans les grandes villes, tout le monde parle français ou le comprend, dès qu'on s'éloigne, c'est plus compliqué, et le malgache ne ressemble à aucune autre langue.
- faire un circuit prévu d'avance avec une agence
- partir à pieds, dans la brousse, en charette à zébu, pirogue pour certains passages impraticables autrement, etc. Le plus passionnant, probablement, mais cela nécessite d'avoir du temps, beaucoup de temps devant soi.
Départ du taxi brousse, 11 heures.

Nous avons la chance d'avoir les deux places à côté du chauffeur, ce qui nous permet de n'être pas trop serrées, et de profiter de la vue
les rizières...

....cultivées en escalier. Nous sommes sur les hauts plateaux et c'est l'hiver austral, donc 12 à 13 degrés le jour, beaucoup moins la nuit, une petite bruine et des nuages nous accompagnent.

Première halte déjeuner dans un hotely. Contrairement au nom, ce sont de petites gargottes, pas du tout des hotels, où on se restaure à moindres frais.

Celui-là est vraiment chic. On y sert généralement, au choix, poulet-sauce, zébu-sauce ou poisson-sauce, avec un (très) conséquent bol de riz. La sauce est assez rudimentaire apparemment mais toujours délicieuse. il y a toujours des tomates, des oignons, et des brèdes avec un bouillon. Et du sakaï, du piment, donc, servi à part.
Et on repart, en traversant les habitats typiques des hauts plateaux, faits de latérite, la terre rouge que les fleuves charrient jusqu'à la mer.

Ce sont les seuls types de maison construites en dur traditionnellement sur l'île, parce que ces briques protègent du froid et des intempéries.

Ailleurs, les matériaux sont plus végétaux.
Arrivée à Fianarantsoa, 20 heures. On a fait 350 kilomètres, quand même!
Il fait nuit, nous trouvons rapidement une chambre d'hôte, et le lendemain, départ pour la réserve de Ranomafana.
Après un contrôle de la pression des pneus au garage... Comment ça les voitures sont vétustes?? Peut-être mais bien entretenues, et le garage, sérieux, non mais!

Ce lieu présente le double intérêt d'être une source thermale (Ranomafana signifie eau chaude) et d'abriter un parc protégé qui préserve la végétation et plusieurs variétés de lémuriens.

Comme il faisait assez beau, ils étaient assez hauts dans les arbres et ne venaient pas nous manger dans la main, mais nous en avons aperçu quelques-uns, et la végétation est tropicale, luxuriante, magnifique!

L'excursion est assez sportive, on est toujours en montagne, alors arrivées là-haut, il fait beau et les lézards lézardent joliment

Celui-là a la queue bleue, donc c'est une femelle! Curieux, d'habitude, ce sont les mâles qui se parent de mille couleurs...

Et au retour, nos guides nous font visiter la station thermale, sur fond d'arbres du voyageur, qui est précieux:

il sert à construire des maisons dans sa totalité: feuilles tressées pour la toiture, branches pour la structure et tronc pour les planches.

Et on se lave dans l'eau thermale à 30° avec grand plaisir.

Au retour, photo souvenir devant la cascade, on ne déroge pas aux traditions, ce serait dommage!

Bon, tout ça c'est bien beau, mais qu'est-ce qu'on mange?? Une découverte délicieuse!!
Il faut dire que le réseau de communication est des plus étrange ici: seules 10% de routes du pays sont goudronnées, la seule ligne ferroviaire qui fonctionne encore à peu près régulièrement, c'est Fianarantsoa-Manakara (et encore, j'en reparlerai avec des détails qui semblent maintenant, c'est-à-dire après, pittoresques, mais qui, sur le moment, peuvent être un peu angoissants, bon, bref, je vous raconterai promis...), et par contre, il y a un réseau aérien intérieur tout à fait fiable et entretenu.
Donc on a le choix entre:
- se déplacer en taxi-brousse (comme nous), avec les malgaches et improviser tout en restant relativement dans les grands axes
- louer une voiture avec un chauffeur, qui sert de guide et d'interprète, parce que si dans les grandes villes, tout le monde parle français ou le comprend, dès qu'on s'éloigne, c'est plus compliqué, et le malgache ne ressemble à aucune autre langue.
- faire un circuit prévu d'avance avec une agence
- partir à pieds, dans la brousse, en charette à zébu, pirogue pour certains passages impraticables autrement, etc. Le plus passionnant, probablement, mais cela nécessite d'avoir du temps, beaucoup de temps devant soi.
Départ du taxi brousse, 11 heures.

Nous avons la chance d'avoir les deux places à côté du chauffeur, ce qui nous permet de n'être pas trop serrées, et de profiter de la vue
les rizières...

....cultivées en escalier. Nous sommes sur les hauts plateaux et c'est l'hiver austral, donc 12 à 13 degrés le jour, beaucoup moins la nuit, une petite bruine et des nuages nous accompagnent.

Première halte déjeuner dans un hotely. Contrairement au nom, ce sont de petites gargottes, pas du tout des hotels, où on se restaure à moindres frais.

Celui-là est vraiment chic. On y sert généralement, au choix, poulet-sauce, zébu-sauce ou poisson-sauce, avec un (très) conséquent bol de riz. La sauce est assez rudimentaire apparemment mais toujours délicieuse. il y a toujours des tomates, des oignons, et des brèdes avec un bouillon. Et du sakaï, du piment, donc, servi à part.
Et on repart, en traversant les habitats typiques des hauts plateaux, faits de latérite, la terre rouge que les fleuves charrient jusqu'à la mer.

Ce sont les seuls types de maison construites en dur traditionnellement sur l'île, parce que ces briques protègent du froid et des intempéries.

Ailleurs, les matériaux sont plus végétaux.
Arrivée à Fianarantsoa, 20 heures. On a fait 350 kilomètres, quand même!
Il fait nuit, nous trouvons rapidement une chambre d'hôte, et le lendemain, départ pour la réserve de Ranomafana.
Après un contrôle de la pression des pneus au garage... Comment ça les voitures sont vétustes?? Peut-être mais bien entretenues, et le garage, sérieux, non mais!

Ce lieu présente le double intérêt d'être une source thermale (Ranomafana signifie eau chaude) et d'abriter un parc protégé qui préserve la végétation et plusieurs variétés de lémuriens.
Comme il faisait assez beau, ils étaient assez hauts dans les arbres et ne venaient pas nous manger dans la main, mais nous en avons aperçu quelques-uns, et la végétation est tropicale, luxuriante, magnifique!

L'excursion est assez sportive, on est toujours en montagne, alors arrivées là-haut, il fait beau et les lézards lézardent joliment

Celui-là a la queue bleue, donc c'est une femelle! Curieux, d'habitude, ce sont les mâles qui se parent de mille couleurs...

Et au retour, nos guides nous font visiter la station thermale, sur fond d'arbres du voyageur, qui est précieux:

il sert à construire des maisons dans sa totalité: feuilles tressées pour la toiture, branches pour la structure et tronc pour les planches.

Et on se lave dans l'eau thermale à 30° avec grand plaisir.

Au retour, photo souvenir devant la cascade, on ne déroge pas aux traditions, ce serait dommage!

Bon, tout ça c'est bien beau, mais qu'est-ce qu'on mange?? Une découverte délicieuse!!
Des brochettes d'espadon au gingembre
5 tranches d'espadon
1 pouce de gingembre
1 citron
1 brique de crème fraîche liquide
1 poivron roue, 1 jaune, 1 vert
2 c. à s. d'huile d'olive
1 c. à s. de Worcester sauce
1 c. à c. de piment d'Espelette
et ... du riz
5 tranches d'espadon
1 pouce de gingembre
1 citron
1 brique de crème fraîche liquide
1 poivron roue, 1 jaune, 1 vert
2 c. à s. d'huile d'olive
1 c. à s. de Worcester sauce
1 c. à c. de piment d'Espelette
et ... du riz
Coupez en dés l'espadon, mettez-le à mariner dans le jus de citron et 1 c. à s. d'huile d'olive.
Découpez les poivrons en fines lanières. Faites chauffer l'huile d'olive restante et mettez-y les poivrons à fondre doucement avec le piment d'espelette.
Faites préchauffer le four à 220°. Mettez le riz à cuire.
Rapez le gingembre et mettez-le à chauffer doucement avec la crème fraîche, en remuant de temps en temps.
Enfilez les dés d'espadon sur des brochettes en bois préalablement trempée dans l'eau chaude, et posez-les sur la lèchefrite du four recouverte de papier alu.
Enfournez les brochettes pour 10 à 15 mn en les retournant à mi-cuisson.
Délayez la sauce Worcester avec la crème au gingembre.
Servez bien chaud en disposant tout ça dans les assiettes, c'est très joli et ... inutile de vous dire que c'est .... comment dire... Ben essayez vous-même, vous ne regretterez pas!!!
Et après je vous raconte la suite, parce que là, ça ne fait que commencer!
Découpez les poivrons en fines lanières. Faites chauffer l'huile d'olive restante et mettez-y les poivrons à fondre doucement avec le piment d'espelette.
Faites préchauffer le four à 220°. Mettez le riz à cuire.
Rapez le gingembre et mettez-le à chauffer doucement avec la crème fraîche, en remuant de temps en temps.
Enfilez les dés d'espadon sur des brochettes en bois préalablement trempée dans l'eau chaude, et posez-les sur la lèchefrite du four recouverte de papier alu.
Enfournez les brochettes pour 10 à 15 mn en les retournant à mi-cuisson.
Délayez la sauce Worcester avec la crème au gingembre.
Servez bien chaud en disposant tout ça dans les assiettes, c'est très joli et ... inutile de vous dire que c'est .... comment dire... Ben essayez vous-même, vous ne regretterez pas!!!
Et après je vous raconte la suite, parce que là, ça ne fait que commencer!