Allez, la semaine prochaine c'est la rentrée, il va falloir reprendre le rythme.
Je termine aujourd'hui ce récit épique tant que je suis encore dans l'ambiance alanguie des vacances. Surtout que ce séjour s'est terminé beaucoup plus farniente
qu'il n'avait commencé (c'était prévu ;-)), histoire de ne pas revenir épuisées, vu qu'en fait, ce qui m'attendait au retour était rien moins qu'alangui.
Mais ça c'est une autre histoire.
Donc après notre voyage de retour en train plein de rebondissements, nous arrivons à Fianarantsoa fatiguées mais contentes.
Le temps ici est normal pour la saison mais plus que moyen quand même et nous donne vraiment envie de voir le soleil, de le sentir nous réchauffer.

Ici, contrairement à ce qui nous attendra à notre retour en France, c'est possible.
Nous sommes sur les hauts plateaux et si nous décidons de descendre vers le sud-ouest, le climat va changer du tout au tout.
Nous hésitons: sur le trajet, il y a le parc de l'Isalo, que j'avais visité la dernière fois avec Olivier. C'est un magnifique paysage de canyons, de cascades, un mélange de végétations tropicales et arides qui se côtoient, et puis d'autres variétés de lémuriens...
Une parenthèse pour préciser que certains espaces naturels sont bien protégés ici, tant au niveau végétal qu'animal. On ne peut pas entrer dans les parcs naturels gérés par l'ANGAP sans payer un droit d'entrée conséquent et être accompagné d'un guide. C'est vrai que ça augmente considérablement le budget visite mais permet de préserver des espèces en danger.
Ces tarifs sont évidemment innaccessibles aux malgaches eux-mêmes, mais ceux-ci sont encore extrêment peu nombreux à pouvoir se permettre de partir en vacances. Il y a ici une disparité immense (je n'ai pas de chiffres) entre les plus pauvres et les plus riches, dont fait partie le président Ravalomanana, un industriel prospère qui possède la plus grosse distribution de produits laitiers du pays - Tiko - et a fait distribuer des milliers de tee-shirts à son effigie au moment des élections en 2006 - au moins les gens qui ne savaient pas lire pouvaient reconnaître un logo! Vive la démocratie! Enfin, il semble qu'il instaure, à sa manière, une évolution économique dans un pays qui en a bien besoin... des heures de discussion en perspective!
Nous sommes donc partagées entre cette marche dans l'Isalo et l'envie de soleil, vite.
il nous reste relativement peu de temps comparativement au temps moyen de trajet.
On ne se tâte pas très longtemps.
L'Isalo, Gaëlle viendra la prochaine fois avec une copine à qui elle rêve de faire partager ça.
Cap au sud. Une dizaine d'heures de route. Et le climat change vite. Vite malgache.

Gare routière. Grisaille.

Froid.

Départ en joyeuse compagnie

les rizières.

Un coin de ciel bleu éclaire le petit village au fond de la vallée...

... puis s'élargit, et il fait chaud.

Tu vas pouvoir retirer ton bonnet, petite fille!

Et tout cela se termine par des paysages de cartes postales...

Pourquoi s'en priver?

La forêt de baobabs...

le double baobab "carotte" conservé au milieu d'un village récemment reconstruit: l'envers du décor, c'est qu'ici, sur la côte ouest au nord de Tuléar, le village d'Ifaty est devenu une station balnéaire courue. Donc les hôtels ont envahi la côte et les villageois, pêcheurs bien sûr, doivent s'installer à l'intérieur des terres et défricher les forêts de baobabs pour y reconstruire leurs maisons.
Beaucoup de pêcheurs deviennent donc employés dans les hôtels, l'économie locale change.
Encore un débat!

Les pervenches de Madagascar, elles, continuent à pousser dans le sable.

Couleur de l'eau unique! Plages désertes au bord desquelles nous allons jouer pendant des heures avec les enfants.

Gaëlle photographie son dernier coucher de soleil

Le voilà, ça valait la peine!

Et puis le lendemain, départ, 5 heures du matin, lever du soleil.

Salut, l'île, je reviendrai!
Mais ça c'est une autre histoire.
Donc après notre voyage de retour en train plein de rebondissements, nous arrivons à Fianarantsoa fatiguées mais contentes.
Le temps ici est normal pour la saison mais plus que moyen quand même et nous donne vraiment envie de voir le soleil, de le sentir nous réchauffer.
Ici, contrairement à ce qui nous attendra à notre retour en France, c'est possible.
Nous sommes sur les hauts plateaux et si nous décidons de descendre vers le sud-ouest, le climat va changer du tout au tout.
Nous hésitons: sur le trajet, il y a le parc de l'Isalo, que j'avais visité la dernière fois avec Olivier. C'est un magnifique paysage de canyons, de cascades, un mélange de végétations tropicales et arides qui se côtoient, et puis d'autres variétés de lémuriens...
Une parenthèse pour préciser que certains espaces naturels sont bien protégés ici, tant au niveau végétal qu'animal. On ne peut pas entrer dans les parcs naturels gérés par l'ANGAP sans payer un droit d'entrée conséquent et être accompagné d'un guide. C'est vrai que ça augmente considérablement le budget visite mais permet de préserver des espèces en danger.
Ces tarifs sont évidemment innaccessibles aux malgaches eux-mêmes, mais ceux-ci sont encore extrêment peu nombreux à pouvoir se permettre de partir en vacances. Il y a ici une disparité immense (je n'ai pas de chiffres) entre les plus pauvres et les plus riches, dont fait partie le président Ravalomanana, un industriel prospère qui possède la plus grosse distribution de produits laitiers du pays - Tiko - et a fait distribuer des milliers de tee-shirts à son effigie au moment des élections en 2006 - au moins les gens qui ne savaient pas lire pouvaient reconnaître un logo! Vive la démocratie! Enfin, il semble qu'il instaure, à sa manière, une évolution économique dans un pays qui en a bien besoin... des heures de discussion en perspective!
Nous sommes donc partagées entre cette marche dans l'Isalo et l'envie de soleil, vite.
il nous reste relativement peu de temps comparativement au temps moyen de trajet.
On ne se tâte pas très longtemps.
L'Isalo, Gaëlle viendra la prochaine fois avec une copine à qui elle rêve de faire partager ça.
Cap au sud. Une dizaine d'heures de route. Et le climat change vite. Vite malgache.
Gare routière. Grisaille.
Froid.
Départ en joyeuse compagnie
les rizières.
Un coin de ciel bleu éclaire le petit village au fond de la vallée...
... puis s'élargit, et il fait chaud.
Tu vas pouvoir retirer ton bonnet, petite fille!
Et tout cela se termine par des paysages de cartes postales...
Pourquoi s'en priver?
La forêt de baobabs...
le double baobab "carotte" conservé au milieu d'un village récemment reconstruit: l'envers du décor, c'est qu'ici, sur la côte ouest au nord de Tuléar, le village d'Ifaty est devenu une station balnéaire courue. Donc les hôtels ont envahi la côte et les villageois, pêcheurs bien sûr, doivent s'installer à l'intérieur des terres et défricher les forêts de baobabs pour y reconstruire leurs maisons.
Beaucoup de pêcheurs deviennent donc employés dans les hôtels, l'économie locale change.
Encore un débat!
Les pervenches de Madagascar, elles, continuent à pousser dans le sable.
Couleur de l'eau unique! Plages désertes au bord desquelles nous allons jouer pendant des heures avec les enfants.
Gaëlle photographie son dernier coucher de soleil
Le voilà, ça valait la peine!
Et puis le lendemain, départ, 5 heures du matin, lever du soleil.
Salut, l'île, je reviendrai!