Voilà des petites friandises à offrir autour de soi et qui prolongent en douceur les moments festifs.
Elles sont pleines de goûts et très faciles à faire, il faut seulement s'y prendre une bonne semaine à l'avance en raison du temps de séchage, mais vous ne le regretterez pas!

Au départ j'avais acheté ces coings pour préparer la confiture de Noël que je vous proposerai bientôt, mais cette confiture n'utilise que le jus de cuissson (comme pour la gelée de coing) et je trouvais dommage de jeter toute la pulpe des fruits. Bien m'en a pris!
Jusque là, je ne connaissais du coing que son aspect. Je l'avais découvert dans un film magnifique, El sol del membrillo (traduit en français par le songe de la lumière, mais membrillo est le nom du coing en espagnol) de Victor Erice. J'en avais un peu parlé ici, et dans ce film, ce fruit est vraiment le centre de l'attention du peintre qui tente de saisir le temps qui passe sur le cognassier avec lequel il semble finir par ne faire qu'un. Le fruit est donc bien photographié, observé sous tous ses angles et j'avais fini par le considérer comme une oeuvre d'art plutôt qu'un produit de consommation. Tout change...
Le coing est donc le fruit du cognassier, il ne se consomme que cuit. Comme son goût est assez fort, on peut le mélanger aux pommes et aux poires pour en faire de tartes, des confitures... En Europe de l'est il est aussi consommé en soupes. Il contient beaucoup de pectine, donc le mêler aux confitures favorise l'épaississement. Son action est bénéfique sur le transit intestinal: ses fibres (tanins et pectine) ont des propriétés anti-diarrhéiques et antiseptiques.
Elles sont pleines de goûts et très faciles à faire, il faut seulement s'y prendre une bonne semaine à l'avance en raison du temps de séchage, mais vous ne le regretterez pas!

Au départ j'avais acheté ces coings pour préparer la confiture de Noël que je vous proposerai bientôt, mais cette confiture n'utilise que le jus de cuissson (comme pour la gelée de coing) et je trouvais dommage de jeter toute la pulpe des fruits. Bien m'en a pris!
Jusque là, je ne connaissais du coing que son aspect. Je l'avais découvert dans un film magnifique, El sol del membrillo (traduit en français par le songe de la lumière, mais membrillo est le nom du coing en espagnol) de Victor Erice. J'en avais un peu parlé ici, et dans ce film, ce fruit est vraiment le centre de l'attention du peintre qui tente de saisir le temps qui passe sur le cognassier avec lequel il semble finir par ne faire qu'un. Le fruit est donc bien photographié, observé sous tous ses angles et j'avais fini par le considérer comme une oeuvre d'art plutôt qu'un produit de consommation. Tout change...
Le coing est donc le fruit du cognassier, il ne se consomme que cuit. Comme son goût est assez fort, on peut le mélanger aux pommes et aux poires pour en faire de tartes, des confitures... En Europe de l'est il est aussi consommé en soupes. Il contient beaucoup de pectine, donc le mêler aux confitures favorise l'épaississement. Son action est bénéfique sur le transit intestinal: ses fibres (tanins et pectine) ont des propriétés anti-diarrhéiques et antiseptiques.
Pâte de
coings

2 kg de coings
2 litres d'eau
2 kg de sucre
1 bâton de vanille
sucre cristallisé

2 kg de coings
2 litres d'eau
2 kg de sucre
1 bâton de vanille
sucre cristallisé
Frottez les coings pour retirer la pluche qui les enrobe.
Coupez-les en quatre sans les épluchez ni retirer le coeur.
Immergez-les dans l'eau et faites cuire une heure.
Egouttez-les une fois cuits et passez-les au mixer ou au presse-purée.
Remettez la pulpe dans une bassine à confiture ou une grande marmite, avec le sucre et la vanille. Portez à ébullition puis maintenez la cuisson en remuant fréquemment, jusqu'à ce que la pâte prenne une couleur orange foncée et se détache des bords de la marmite en épaississant.
Versez la pâte dans un grand plat (j'ai pris un grand plat à lasagne en verre) garni de papier sulfurisé. Il faut que cela forme une épaisseur de 2 à 3 cm.
Laissez sécher plusieurs jours dans un endroit frais, sans couvrir. Au bout de deux ou trois jours, quand la surface commence à sécher, retournez le plat sur une autre feuille de papier sulfurisé et remettez à sécher de l'autre côté.
Quand la pâte est sèche, découpez-la en petits carrés et roulez-les dans du sucre cristallisé.
Ces pâtes de coings se conservent ensuite très longtemps.
Mais je ne pourrai pas le vérifier, je crois...