
Est-ce que vous connaissez le blog Droits des enfants de Jean-Pierre Rozenczveig (juge pour enfants au tribunal de Bobigny et peu apprécié par notre ministre de l'intérieur parce qu'il ne prononce pas assez d'incarcérations) ?
Je le visite souvent parce que d'une part il y ajoute des articles très régulièrement, d'autre part il apporte une réflexion indispensable aux débordements sécuritaires électoralistes qui envahissent l'horizon médiatique actuel. Je veux bien admettre que la gauche doive défendre une place contre la récupération de nombre de ses voix par la droite et l'extrême droite, et que Ségolène Royal ait le mérite de montrer que la droite n'a pas le monopole de la sécurité, soit.
Mais on a l'impression qu'il n'y a que ce terrain-là sur lequel les choses doivent se jouer, ce qui témoigne d'une misère politique vertigineuse.
Ce qui est grave c'est que la gauche se sente obligée d'aller chercher chez les autres ce qui fait recette pour se l'approprier par des biais plutôt discutables et bien éloignés de l'humanisme qu'on souhaiterait encore la voir développer. Je ne suis pas si sûre que Jospin faisait de l'angélisme, je ne dénie pas les problèmes des quartiers, mais ceux qui y vivent trouvent des solutions actives et ne confondent pas prévention et répression. Ils constatent aussi que ces méthodes musclées ne convainquent de leur efficacité que ceux qui les exposent (et encore, sont-ils vraiment dupes?) et ceux qui ne voient ça que de très loin, des quartiers résidentiels ou des endroits où la délinquance est peu présente.
N'y a-t-il plus rien d'autre à défendre? Est-on à ce point à court d'idées? Ou pense-t-on que les français ne peuvent plus s'intéresser qu'à des positions individualistes, arrivistes? Pourtant il me smeble côtoyer beaucoup de gens qui me prouvent chaque jour le contraire.
Et même si, d'après Libération (!) "le propose ségolénien est plus approuvé que sifflé dans les quartiers", les gens des quartiers adhèreraient peut-être à d'autres idéaux, si on leur en proposait ou si on permettait aux leurs de s'exprimer en leur en donnant les moyens.
Le rapprochement est facile, mais l'amnistie de Guy Drut est une insulte à la face de ces jeunes qu'on nomme racaille, qui peuvent par là-même constater, comme nous tous et une fois de plus, qu'il y a deux poids deux mesures. Je cite, Hervé Letellier, dans son "papier de verre" du Monde:
Guy Drut est un modèle pour tous. Il nous rappelle une vérité essentielle : quand on commet un acte illégal, l'important est de courir vite.
Mais ça ne marche pas pour tout le monde.
Que cela ne nous empêche pas de profiter du beau temps. J'ai donc testé, le gazpacho, c'est juste le moment, il paraît qu'il va pleuvoir.
Faites cuire vos oeufs. Ecalez-les et coupez-les en petits morceaux. Mettez les dans un ramequin, à côté du 1/2 concombre, des tomates et du 1/2 poivron.
Je le visite souvent parce que d'une part il y ajoute des articles très régulièrement, d'autre part il apporte une réflexion indispensable aux débordements sécuritaires électoralistes qui envahissent l'horizon médiatique actuel. Je veux bien admettre que la gauche doive défendre une place contre la récupération de nombre de ses voix par la droite et l'extrême droite, et que Ségolène Royal ait le mérite de montrer que la droite n'a pas le monopole de la sécurité, soit.
Mais on a l'impression qu'il n'y a que ce terrain-là sur lequel les choses doivent se jouer, ce qui témoigne d'une misère politique vertigineuse.
Ce qui est grave c'est que la gauche se sente obligée d'aller chercher chez les autres ce qui fait recette pour se l'approprier par des biais plutôt discutables et bien éloignés de l'humanisme qu'on souhaiterait encore la voir développer. Je ne suis pas si sûre que Jospin faisait de l'angélisme, je ne dénie pas les problèmes des quartiers, mais ceux qui y vivent trouvent des solutions actives et ne confondent pas prévention et répression. Ils constatent aussi que ces méthodes musclées ne convainquent de leur efficacité que ceux qui les exposent (et encore, sont-ils vraiment dupes?) et ceux qui ne voient ça que de très loin, des quartiers résidentiels ou des endroits où la délinquance est peu présente.
N'y a-t-il plus rien d'autre à défendre? Est-on à ce point à court d'idées? Ou pense-t-on que les français ne peuvent plus s'intéresser qu'à des positions individualistes, arrivistes? Pourtant il me smeble côtoyer beaucoup de gens qui me prouvent chaque jour le contraire.
Et même si, d'après Libération (!) "le propose ségolénien est plus approuvé que sifflé dans les quartiers", les gens des quartiers adhèreraient peut-être à d'autres idéaux, si on leur en proposait ou si on permettait aux leurs de s'exprimer en leur en donnant les moyens.
Le rapprochement est facile, mais l'amnistie de Guy Drut est une insulte à la face de ces jeunes qu'on nomme racaille, qui peuvent par là-même constater, comme nous tous et une fois de plus, qu'il y a deux poids deux mesures. Je cite, Hervé Letellier, dans son "papier de verre" du Monde:
Guy Drut est un modèle pour tous. Il nous rappelle une vérité essentielle : quand on commet un acte illégal, l'important est de courir vite.
Mais ça ne marche pas pour tout le monde.
Que cela ne nous empêche pas de profiter du beau temps. J'ai donc testé, le gazpacho, c'est juste le moment, il paraît qu'il va pleuvoir.
Gazpacho
- 5 tomates
- 1.5 concombre
- 1 poivron rouge
- 2 oignons
- 2 gousses d'ail
- 4 cuillers à soupe de vinaigre de Xéres
- 2 cuillers à soupe d'huile d'olive
- 1.5 cuiller à café de sel
Pour l'accompagner :
- 4 oeufs durs
- 1/2 concombre coupé en dés
- 2 tomates coupées en dés
- 1/2 poivron rouge coupé en dés
- de la feta ou du comté coupés en dés
Faites cuire vos oeufs. Ecalez-les et coupez-les en petits morceaux. Mettez les dans un ramequin, à côté du 1/2 concombre, des tomates et du 1/2 poivron.