So sorry...
Mais on ne sait pas, ça me reprendra peut-être???
Seulement, entretemps, c'est-à-dire au cours de ce dernier mois d'août, nous avons repris la route avec les mêmes compagnons.
On a de plus en plus de mal à voir arriver la fin de ces séjours où tout est gai, serein, et nous donne des forces pour reprendre le flambeau d'une année studieuse.
Cette année, on a commencé par l'Alhambra, à Grenade. J'en avais entendu parler depuis des années, et je rêvais de le visiter.
Voeu exaucé, mais ça se mérite!
Le montée commence par une côte assez redoutable semble-t-il, quand on l'aborde,
mais finalement pas si dure que ça à gravir. Surtout que les sols sont très distrayants à observer.
Et l'arrivée ouvre sur des jardins magnifiques, le Generalife, dont les émirs de Grenade avaient fait leur résidence d'été.
Ils occupent un domaine de 300 000 m2, où plusieurs corps de bâtiment sont entourés de canaux et de fontaines; on est
porté par des bruissements d'eau, c'est féérique. Les arbres qui bordent les canaux sont taillés en arceaux, dans une ambiance mauresque initiée par Muhammad II à la fin du XIIIème
siècle.
Puis s'enchaînent une série de palais, éblouissants de raffinement architectural
Au sol, les carreaux de céramique alternent avec des dalles de pierre rouge. Décidément, j'aime bien photographier les
sols partout où je passe; il faudra que je fasse une mosaïque un de ces jours.
Les murs sculptés de dentelle de marbre et de plâtre filtrent la lumière,
l'éblouissement n'est alors plus suscité que par l'admiration du travail des artistes
Les murs s'ornent de mosaïques d'une infinie variété
ou encore ceci
et au détour d'une fenêtre, on voit apparaître un petit jardin orné d'une fontaine,
ou alors quatre touristes qui se croient inoubliables.
Tout ceux qui me lisent savent (j'ai tendance à me répéter) que je ne trouve rien de plus riche que le mélange des cultures, mais là, j'ai trouvé un contre-exemple!
Parce que Charles Quint, quand il est arrivé, il a découvert ce palais-ci, ouvert sur une place d'eau rectangulaire...
... empreint d'une certaine majesté, vous ne le contesterez pas...
Eh bien l'espèce de blockaus qu'on aperçoit derrière, au-dessus du toit, c'est ça!
Lui, il se l'est jouée martiale, virile, surtout ne pas passer inaperçu!
Je trouve quand même que ça dépare un peu l'ensemble, mais les avis sont partagés ;-)))
Pour finir sur une note réunificatrice, et avant que je ne vous raconte (peut-être) la suite, une petite recette de tapas qui a fait l'unanimité.
C'est une sorte de soupe froide différente du gazpacho, plus digeste parce qu'elle ne contient ni concombre ni poivron, un peu épaisse, un vrai délice, je n'arrête pas d'en refaire, tant qu'il
fait chaud!

pour 4 personnes
10 tomates bien mûres
4 tranches de jambon Serrano
4 tranches fines de Manchego (ou d'un autre fromage à pâte dure, brebis ou parmesan)
2 c. à s. de vinaigre de Xerès
2 tranches de pain de mie sans la croûte
18 cl d'huile d'olive
1 c. à c. de sel
1 c. à c. de sucre
Emincez le fromage en julienne, ou râpez-le. Réservez.
Epluchez les tomates, soit en les mondant (càd en les ébouillantant 1 mn pour que la peau se détache facilement) soit avec un épluche-tomate (très pratique). Coupez les en quatre et retirez tous les pépins.
Mettez tous les ingrédients dans un blender (sauf le jambon et le fromage) et mixez jusqu'à obtenir une consistance homogène.
Versez bien frais dans des bols et parsemez dessus les lamelles de jambon et de fromage.
Dégustez en repensant aux vacances...
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