Tout ne s'est pas passé dans cet ordre-là, mais qu'importe...
Aujourd'hui, avec nos deux comparses de ballades inoubliables, passées et futures, nous sommes allés visiter, avant qu'elle ne ferme définitivement (comme souvent, in extremis!!), l'exposition Carmen-Picasso au Musée Picasso.

Cette fois-ci, je vous en parle juste à temps, il vous reste une semaine!
Picasso a produit une oeuvre tellement immense, diversifiée tant dans les thématiques que dans les formes d'expression que ces expos qu'organise le musée sont de précieux éléments pour traverser un peu moins superficiellement son travail.
Il y avait eu Bacon-Picasso, qui mettait en lumière son influence sur le peintre américain, saisissante.
Même si on savait que Picasso s'intéressait de manière assez sensuelle à la tauromachie, là, tout est réuni: le côté kitsch des cartes postales brodées (comme sur l'affiche là au-dessus), tous les dessins et croquis qu'il devait passer son temps à griffonner partout, sur des dos d'enveloppes, d'innombrables carnets... et puis des photos prises de lui lorsqu'il y assistait.
Ces carnets exposés sont riche de la diversité des expériences graphiques. au fil du temps, le trait évolue, parfois abstrait, parfois volontairement confus, dans un enchevêtrement de corps humains, animaux, mythologiques et puis soudain d'une sobriété sidérante de grâce et, encore, de sensualité.
Les supports et les techniques explorent tous les possibles: huile, crayon de couleur, encre, collage, crayon, pastels, fusain, gravure à l'eau forte, sculpture, sur papier, carton, bois, toile des fois quand même... et des matériaux de récupération.
Bref, courez-y pendant qu'il est encore temps, ça vaut vraiment la peine.
Et tout ça, ça sent le soleil de plomb, l'Espagne.
Et justement, les jours d'avant, j'avais eu envie de préparer des terrines, fait quelques expériences très perfectibles, mais une pas mal réussie j'dois dire, qu'on avait dégustée juste avant de partir là-bas, et l'avant goût était bien venu.
La recette d'origine vient du dernier Régal, voilà ma version.
Faites chauffer à feu doux 5 c. à s. d'huile d'olive dans une poèle.
Mettez-y à suer les carottes et l'oignon puis mouillez avec le vinaigre. Ajoutez le bouquet garni et laissez réduire de moitié.
Mouillez avec 15 cl d'eau, ajoutez le reste d'huile, les gousses d'ail, les graines de coriandre écrasées, la coriandre fraîche, le safran et le piment oiseau. Salez, poivrez, mélangez et laissez cuire 3 mn à partir de l'ébullition.
Rangez la moitié des filets côte à côte dans une terrine.
Versez la moitié de la préparation dessus.
Rangez le reste des filets, versez la préparation restante.
Recouvrez d'un film et laissez 48h au réfrigérateur.
Servez sur de grandes tartines de pain de bonne qualité, accompagnez d'un vin sympathique et relativement corsé, entourez d'amis et faites-vous plaisir...
Aujourd'hui, avec nos deux comparses de ballades inoubliables, passées et futures, nous sommes allés visiter, avant qu'elle ne ferme définitivement (comme souvent, in extremis!!), l'exposition Carmen-Picasso au Musée Picasso.

Cette fois-ci, je vous en parle juste à temps, il vous reste une semaine!
Picasso a produit une oeuvre tellement immense, diversifiée tant dans les thématiques que dans les formes d'expression que ces expos qu'organise le musée sont de précieux éléments pour traverser un peu moins superficiellement son travail.
Il y avait eu Bacon-Picasso, qui mettait en lumière son influence sur le peintre américain, saisissante.
Même si on savait que Picasso s'intéressait de manière assez sensuelle à la tauromachie, là, tout est réuni: le côté kitsch des cartes postales brodées (comme sur l'affiche là au-dessus), tous les dessins et croquis qu'il devait passer son temps à griffonner partout, sur des dos d'enveloppes, d'innombrables carnets... et puis des photos prises de lui lorsqu'il y assistait.
Ces carnets exposés sont riche de la diversité des expériences graphiques. au fil du temps, le trait évolue, parfois abstrait, parfois volontairement confus, dans un enchevêtrement de corps humains, animaux, mythologiques et puis soudain d'une sobriété sidérante de grâce et, encore, de sensualité.
Les supports et les techniques explorent tous les possibles: huile, crayon de couleur, encre, collage, crayon, pastels, fusain, gravure à l'eau forte, sculpture, sur papier, carton, bois, toile des fois quand même... et des matériaux de récupération.
Bref, courez-y pendant qu'il est encore temps, ça vaut vraiment la peine.
Et tout ça, ça sent le soleil de plomb, l'Espagne.
Et justement, les jours d'avant, j'avais eu envie de préparer des terrines, fait quelques expériences très perfectibles, mais une pas mal réussie j'dois dire, qu'on avait dégustée juste avant de partir là-bas, et l'avant goût était bien venu.
La recette d'origine vient du dernier Régal, voilà ma version.
Rougets à l'escabèche
800g de filets de rougets barbets
1 oignon
2 carottes
8 gousses d'ail
1 bouquet garni
6 brins de coraindre fraîche
1 c. à c. de graines de coriandre
20 pistils de safran
1 piment oiseau haché finement
40 cl de ninaigre de vin à l'échalote
35 cl d'huile d'olive
Sel, poivre
Faites chauffer 4 c. à s. d'huile d'olive, saisissez rapidement les filets de rouget à feu vif sur les deux faces jusqu'à ce qu'ils se
colorent légèrement, en les retournant délicatement pour ne pas abimer la peau. Déposez-les sur du papier absorbant.800g de filets de rougets barbets
1 oignon
2 carottes
8 gousses d'ail
1 bouquet garni
6 brins de coraindre fraîche
1 c. à c. de graines de coriandre
20 pistils de safran
1 piment oiseau haché finement
40 cl de ninaigre de vin à l'échalote
35 cl d'huile d'olive
Sel, poivre
Ecrasez les graines de coriandre, au mortier ou avec un rouleau à pâtisserie.
Epluchez et coupez les carottes en rondelles.
Conservez les gousses d'ail entières avec leur peau.
Epluchez et coupez les carottes en rondelles.
Conservez les gousses d'ail entières avec leur peau.
Faites chauffer à feu doux 5 c. à s. d'huile d'olive dans une poèle.
Mettez-y à suer les carottes et l'oignon puis mouillez avec le vinaigre. Ajoutez le bouquet garni et laissez réduire de moitié.
Mouillez avec 15 cl d'eau, ajoutez le reste d'huile, les gousses d'ail, les graines de coriandre écrasées, la coriandre fraîche, le safran et le piment oiseau. Salez, poivrez, mélangez et laissez cuire 3 mn à partir de l'ébullition.
Rangez la moitié des filets côte à côte dans une terrine.
Versez la moitié de la préparation dessus.
Rangez le reste des filets, versez la préparation restante.
Recouvrez d'un film et laissez 48h au réfrigérateur.
Servez sur de grandes tartines de pain de bonne qualité, accompagnez d'un vin sympathique et relativement corsé, entourez d'amis et faites-vous plaisir...