Lisbonne

2 Mars 2007

On se laisse aller, 10 jours sans bloguer, toutes les excuses sont bonnes, et voilà, il s'est passé plein de choses excellentes et je ne sais plus par où commencer...

Mon doudou et moi, nous avions un grand besoin de ... pour simplifier: de proximité mutuelle, de distance par rapport à certaines obligations pesantes et d'horizons nouveaux.

Et la chance immense de pouvoir concrétiser tout ça en assouvissant une envie de longue date: visiter Lisbonne.

Pour moi, ça datait du film "Dans la ville blanche" d'Alain Tanner (si quelqu'un a ce film en vidéo, qu'il se fasse connaître ou se taise à jamais), pour lui de "Lisbon Story" de Wim Wenders, et pour nous deux d'un inoubliable voyage au Portugal, avec Valérie et Nicolas, mais lors duquel nous n'étions pas descendus jusqu'à Lisbonne.

Impossible de raconter ça en un article, alors je vous donne juste une petite touche de plaisir; j'avais emporté le Lisbonne de Fernando Pessoa, acheté il y a longtemps pour le titre et pour l'auteur, et jamais lu quand je me suis aperçue qu'il s'agissait d'un guide touristique. Cela paraissait un peu aride sans illustration d'aucune sorte.

Mais quel bonheur de le retrouver là, sur place.

Il nous a accompagnés à la première ballade, dès notre arrivée, en descendant (parce qu'à Lisbonne, on ne fait QUE monter et descendre) de notre hôtel vers le centre.

Allez, je vous en fais profiter:

"En remontant, la rua Dom Pedro IV, nous ne tardons pas à apercevoir un autre jardin, sur la Praça Rio de Janeiro; c'est l'un des plus beaux parcs de Lisbonne, en raison de son plan soigneusement agencé et des soins attentifs qui lui sont consacrés. Il contient quelques superbes essences d'arbres, la plus remarquable étant un cèdre dont les branches immenses reposent sur des supports en fer forgé et couvrent une superficie assez grande pour abriter plusieurs centaines de personnes."

Et éblouissement, le cèdre est toujours là

avec les supports en fer forgé

En plus je ne vous avais pas dit, mais j'ai une fascination pour les arbres.

Donc là, extase totale.

Il y a aussi le quartier de l'Alfama, avec ses petites, minuscules places, rues, encastrées les unes dans les autres

Et puis, en haut d'un escalier, épuisés, tout à coup nous apparaît la vue sur les toits de la ville, et le Tage

De là, on repart vers le quartier du château St Georges, où les maisons sont, au fur et à mesure, restaurées...

... et il y a du boulot! Tout n'est pas aux normes!

Et ce que je scrute inlassablement dans toute ville: le sol, les pavés

A Lisbonne, les pavés, pour qui sait les apprécier, c'est une farandole de plaisirs, ils sont tous taillés et posés à la main, ce qui permet toutes les fantaisies aux artistes artisans, comme cette descente d'égoût bicolore.

Ce n'est pas extrêmement confortable pour la déambulation, très inégal, donc semelles épaisses conseillées.

Allez une dernière

Ah, je n'ai rien dit sur la nourriture!

Biens sûr, j'ai goûté à toutes sortes de poissons, il n'y a pas que la morue, non, non, bien qu'elle soit préparée de mille manières excellentes, mais je n'ai pas les recettes, bien sûr, donc dès que je trouve...