750 grammes
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Les idées vagues de Snapulk...

Le monde, à travers sa cuisine surtout, mais aussi des voyages, et des idées.

Madagascar (1) et punch coco



Nous voilà de  retour depuis une semaine déjà, Gaëlle et moi, de ce voyage que nous avions projeté d'assez longue date, parce qu'un périple comme celui-là se prépare, se pense, se mûrit.

Enfin, normalement.

Bon, c'est vrai qu'on avait acheté les billets en décembre parce que les tarifs, déjà élevés, deviennent ensuite astronomiques. Mais pour le reste, on n'avait pas établi à l'avance d'itinéraire très précis. J'avais juste envie de faire connaître mon pays natal à ma fille aînée, qui avait manifesté le désir de faire des liens avec les racines familiales.

On se laissait donc la liberté, Guide du Routard dans la poche quand même (excellent guide, si c'était encore à démontrer), d'improviser selon l'inspiration. C'est relativement aléatoire au niveau du temps, mais très possible.

Madagascar est un pays très pauvre, mais sûr. Si on ne sort pas dans la capitale la nuit bardé de rollex ou de bijoux voyants et précieux, on ne court pas de grands risques. Les blancs sont bien accueillis, avec une curiosité sincère et souvent (pas toujours, il faut être humain) désintéressée.

Alors une balade dans Tananarive à l'arrivée permet de découvrir les fameux escaliers qui sillonnent cette capitale construite sur des collines, et où s'installent les petits marchands de voitures miniatures fabriquées en boîtes de conserves ou en bois (tout se modernise, quoique lentement).


et les étals d'herbes (les brèdes, de toutes sortes, qui entrent dans la majorité des préparations culinaires locales) et de légumes, toujours en petites quantités, présentées dans les sobikas (prononcez soubiques) en raphia légendaires chez nous.


Et quand on a courageusement arpenté toutes les collines, on découvre de là-haut une ville très étendue. Au centre, le lac Anosy, artificiel.


... et des petits enfants qui adorent être pris en photos.




Ensuite, on décide de quitter la capitale et on se confronte à une notion du temps très relative. Le maître mot est mora-mora (prononcez moura-moure), c'est à dire doucement-doucement. Si on vous dit que votre taxi-brousse part maintenant, tout de suite, vous avez une bonne heure de battement pour aller vous balader...



... prendre quelques photos et observer la capacité de chargement inimaginable que peut supporter chaque véhicule.



Tout cela va "bientôt" être solidement arrimé et bâché, au dessus du bus.



Vous voulez emporter votre vélo? C'est pas problème...


La Gaëlle en est toute ébahie, et sa curiosité attisée. Quelles aventures nous attendent?

Cap sur Fianarantsoa!



La suite au prochain épisode.

Pour vous faire patienter, un petit rafraîchissement

punch-coco--3-.JPG
Le punch coco
(recette de Julien, l'adorable homme à tout faire et personne la plus recommandable de l'hôtel La Voile Rouge à Ifaty)

1 noix de coco
1/2 boîte de lait concentré sucré
1 gousse de vanille (de Madagascar, of course)
25 cl de rhum blanc

Rapez la noix de coco.
Pour ce faire, et si, comme moi, vous ne possédez pas de rape spéciale comme il en existe de différents modèles dans les îles et qui sont destinées à raper ce qui est incurvé, c'est assez sportif:
- pratiquez dans les "yeux" sur le dessus de la noix, deux trous, d'abord au tire-bouchon, puis agrandissez-les avec un tournevis propre
- videz le liquide par un des trous (l'autre servant à laisser passer l'air, sinon ça ne se vide pas) et récupérez-le dans un bol
- avec un marteau, et dehors si possible, la table ou le carrelage de la cuisine n'étant pas à toute épreuve, cassez la noix de coco
- retirez le bois et épluchez les morceaux à l'économe puis rapez-les.

Mettez la pulpe dans un récipient avec la gousse de vanille fendue en deux et recouvrez d'eau très chaude. Laissez infuser une nuit.

Le lendemain, extrayez le jus, soit en pressant la pulpe dans une mousseline, soit en la passant au moulin à légumes (c'est ce que j'ai fait).

Mettez ce jus en bouteille et ajoutez-y l'eau de la noix de coco, le lait concentré (on peut le remplacer par du miel) et le rhum.

Secouez, et dégustez très frais.

Je ne suis pas spécialement fan de noix de coco d'habitude mais là, ça vaut vraiment la peine, même sans le décor autour! Et même si la mise en oeuvre est assez lourde, il faut bien reconnaître!

Allez, à bientôt pour de nouvelles aventures!




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G
Oooh chouette! Je passais dire bonjour et je tombe sur du voyage. J'attends la suite avec impatience.
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F
Le meilleur punch coco que j'ai gouté d'ma vie, à tomber par terre!! Mais bizarrement, le punch de ma maman n'est pas aussi savoureux que celui bu directement chez les pecheurs... Mais il est bon quand même!Et c'était un beau voyage!!!!
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