Prêt de blog:Je prète cette page à mon doudou qui a très
envie de publier cette recette. C'est sa spécialité, sa recette fétiche quand il doit improviser, il peut la faire les yeux fermés et c'est toujours réussi!
Pour ce qui est des proportions, c'est au feeling, j'essaierai d'ajouter des détails si c'est nécessaire, mais ça me semble parlant comme ça. C'est peut-être arce que j'ai l'habitude... vous me
direz!
Allez cette fois, je vais essayer de le faire comme elle, avec photos, genre préparation magazine. Prenons notre temps, en commençant par tout préparer, les différentes épices (graines de
moutarde, coriandre en poudre, mild curry, du gros sel, un mélange de poivres, quelques herbes de Provence, du gingembre frais, la boîte de tomates, les oignons, l'ail et surtout 2 belles
tranches de thon (en fait de la thonnette, c'est plus petit).
On commence par préparer le hachis de poivre, gros sel, graines de moutarde, et gingembre (pas tout, un morceau épluché suffit) et moi j'ai ajouté des petites échalotes indiennes pour que le
hachis soit à mon goût mais vous pouvez le faire revenir avec les oignons:
Lorsqu'il est prêt, vous faites revenir les oignons
qui étaient partis dans un peu d'huile
(moi pour faire genre j'ai pris du Ghee, il était là, alors j'en ai profité)
au fond de la sauteuse (dans un wok ça le fait aussi, comme dans un fait-tout d'ailleurs, ou dans n'importe quoi qui va au feu
avec des bords suffisamment hauts pour que ça ne déborde pas, bon on ne va pas passer la nuit à choisir d'ailleurs certains n'ont qu'une casserole et ça fera l'affaire, na!). Le pain sur la photo, c'est pas moi qui l'ai fait, et il n'a aucun rôle dans la recette, mais par contre, je me suis souvenu qu'il fallait
faire cuire le riz, donc action:
Revenons à nos oignons ( aulx pour certains...). Dès qu'ils sont appétissants, vous versez le hachis, tout en remuant.
Le tout prend une belle couleur, commence à embaumer la cuisine, il est temps d'adjoindre le curry et la coriandre en poudre:
Faites frire tout cela quelques instants, puis mouillez de tomates (en boîte parce que je suis feignant, et que je les ai achetés pour!). En fait, vous laissez absorber au fur et à mesure la
tomate de toute votre boîte, tout en remuant pour que le mélange s'incorpore et qu'il n'attache pas. Cela devient à la fois homogène, et reste à la limite du trop sec ou trop liquide (là je n'ai
pas de photo, sinon il fallait que je rate et que je recommence tout, mais je crois que tout le monde n'aurait pas apprécié). Sous la vapeur on devine quand même et on voit même les graines de moutarde qui n'ont pas
été broyées:
Bon, pendant ce temps, vous avez débité votre thon en petits cubes (si vous n'en avez pas dans votre frigo, vous pouvez aussi ouvrir une grosse boîte, que vous allez égoutter, puis vous
l'émietterez dans votre préparation) Ça commence à sentir vraiment bon, alors rajoutez donc les herbes de Provence (parce que ça sent comme chez moi: le thym, l'origan...).
Vous tapotez alors le bord et vous attirez l'attention de votre casserolefaittoutsauteuseoucequevousvoudrez pour lui signifier qu'il y a intérêt qu'à ce stade-là ça ne brûle pas, non mais.
Et dès que tout le monde commence à dire: « Bon t'as pas bientôt fini? On mange quand? » vous pouvez autoriser les affamés à mettre la table et prendre un bon verre de vin en savourant le plaisir
d'avoir terminé votre préparation!
Fais gaffe Pascale ! un jour je suis entré dans une cuisine et... parce qu'à l'origine Marie aussi elle aimait bien vivre dans sa cuisine... et puis petit à petit... alors attention ! En tout cas s'il cherche une cuisine quand tu ne veux pas lâcher la tienne... la mienne lui tend les bras surtout s'il arrive avec l'idée de faire cette recette !
Encore un plat qui embaume par ici ! Miam !!Pour écrire sur les biscuits, j'ai filé l'info sur le billet de mes sablés sarrasin fourrés caramel :)Bises,
J'en ai raté des choses depuis que je ne viens plus sur ton blog. Plein de senteurs indiennes... miam!!! Ton menu indien m'a fait ouvrir grand les yeux!!! Ah, je vois que grâce à Minouchka, nous avons été toutes les 2 piquées.Je découvre en plus que tu as prêté ton blog à ton cher et tendre. Je trouve que c'est une belle initiative et qu'un blog écrit à 2 mains, ça peut être très intéressant. Bien sûr, il ne faudrait pas que ça se dispute pour avoir le clavier... ou les fourneaux. J'attends avec impatience le prochain post.Bizzzzz,Alexandra
J'aime quand mon homme prend le controle de ma cuisine, je vois que chez toi c'est sympa aussi, et sa recette a l'air très bonne, je note pour la faire (ou je donnerais la recette à mon homme pour qu'il nous la cuisine ;-) )
ah, plus je relis le récit plus j'apprécie :-)J'imagine "l'homme"siroter son vin de GLOIRE d'un rythme lent, pendant que les affamés s'activent à mettre la table!!
Une approche masculine de la cuisine, d'une recette en étapes, du récit ... Bien sûr que monsieur prend une allure de "je maîtrise" mais on sent la passion plus présente que la technique. La cuisine chez vous semble être une affaire d'Amour, c'est tout bonnement beau!Bon, à quand le blog? (enfin, je parle au cuisinier rédacteur) tu devrais te lancer les yeux fermés tout comme ce cari, humm j'imagine déjà le succès, ça fera un homme de plus dans la blogosphère. En plus tu boulanges?! non mais heuuu ... il faut partager.Bravo
Ohlala, le cari de thon avec du riz.ça sent super bon chez vous.Vous mangez vers quelle heure?...Avez-vous déjà goûté au cari de thon-combava?Je pense qu ça vous plaira, essayez et dîtes m'en des nouvelles.A bientôt.