Les beignets, quoi de plus gourmand? C'est le summum du festif, non?
Comme ces beignets de carnaval, croustillants et moelleux, inoubliables quand on y a goûté une fois, une saveur d'enfance dont on ne se lasse pas...
On hésite souvent à se lancer dans la friture quand on prend garde à son équilibre alimentaire.
Pourtant qui n'a pas dans sa mémoire gustative des frites croustillantes, des beignets d’enfance, des boulettes de viande parfumées…?
Alors, pour un anniversaire, un moment festif, on ne s’en prive pas, mais on les accompagne de salades et de crudités pour les fritures salées, et de fruits, frais ou en compote pour les fritures sucrées. La consommation est ainsi plus gourmande tout en se limitant naturellement, sans frustration.
Et donc d'abord, savoir choisir son huile, toutes ne peuvent pas subir des élévations de température élevées.
La friture nécessite de chauffer l’huile à au moins 170°.
Il faut privilégier :
- L’huile de tournesol oléique, dont la composition en acides gras est proche de l’huile d’olive ; elle est particulièrement indiquée pour les fritures nécessitant une huile au goût neutre : beignets, frites, nuggets, gâteaux frits traditionnels…
- L’huile d’arachide est parfois préférée car elle supporte des températures élevées, son utilisation est très fréquente dans la cuisine asiatique ou africaine, mais il faut bien sûr l’éviter en cas d’allergie à l’arachide.
- L’huile d’olive, au goût fruité et aux saveurs très variées en fonction du type de fruité (mûr, vert, noir) ; elle fait merveille pour la friture de poissons, de légumes nature ou en beignets et donne aux repas un parfum méditerranéen irrésistible.
- L’huile de colza peut être utilisée en friture, mais pour des cuissons plutôt rapides. C’est la plus riche en omega 3, essentiels à notre organisme qui n’en fabrique pas, et une des moins chères.
- Certaines huiles combinées (mélange de plusieurs huiles végétales) peuvent être utilisées en friture, selon les proportions et les huiles qui les composent. Les marques de distributeurs proposent sous la dénomination « huile spéciale friture » des mélanges d’huile de tournesol, d’huile de tournesol oléique et d’huile de colza. Elles ne doivent pas être montées à plus de 180° et donnent de bons résultats.
Les huiles de noix, de noisette sont trop fragiles pour résister à des températures aussi élevées et doivent donc être réservées à l’assaisonnement, à la pâtisserie ou à des cuissons plus rapides.
Enfin, la technique pour conserver un résultat sain : un bain d’huile peut être utilisé 5 à 7 fois, mais il est recommandé de filtrer l’huile après chaque usage, pour éliminer les impuretés qui se sont déposées. Pour cela, un filtre à café placé dans un chinois est idéal. Stocker ensuite l’huile dans un bocal à l’abri de la lumière.
Déposez toujours les aliments frits sur un papier absorbant quelques instants pour les égoutter.
La température : le « point de fumée », c’est-à-dire la température maximale de chauffe de ces huiles se situe entre 200 et 220° mais la cuisson se fera entre 165 et 180°C.
Le récipient : l’idéal est bien sûr une friteuse qui contrôle la température, mais une grande casserole ou un wok à fond épais fera très bien l’affaire. Un crouton de pain rassis jeté dans l’huile remonte immédiatement, entouré de petites bulles, lorsque celle-ci est à bonne température.