29 Novembre 2013
Tiens, si on se faisait un petit flash back sur notre escapade à Barcelone du mois dernier avec Dorian et Marie ? Vous vous rappelez, on vous en a parlé ici, làet là.
Enfin, on vous a raconté les aspects positifs, qui étaient nombreux, parce que quand on nous colle tous les quatre ensemble, il y a de la gourmandise, de la découverte, de belles adresses à échanger, et aussi du burlesque.
En l’occurrence, pas forcément rigolo.
Donc debout à 5 heures le premier jour (j’ai bien dit Dorian debout à 5 heures, si, si), on le leste de café et on part tout guillerets vers Orly, dans ma jolie voiture orange, en chantant et en parlant tous en même temps de nos projets, assez nombreux pour occuper une semaine.
Arrivée à l’embarquement pour l’avion de 7 heures 30 de la compagnie Vueling.
Et là, blague :
« - Ah, il ne reste plus qu’une place dans l’avion, il n’y a qu’un d’entre vous qui peut embarquer. »
… (blanc)
Nous, incrédules :
« Pardon ? Mais c’est réservé depuis deux mois !
Le préposé, d’un air pincé, un peu agacé par notre ignorance :
« Toute compagnie aérienne a droit à un surbooking de 10%. »
Sous nos dehors placides, nous sommes capables de râler un peu, c’était quand même le cadeau d’anniversaire de Marie et c’est pas à Corbeil-Essonnes qu’on allait cuisiner des mini-poulpes, grignoter des croquetas, des churros et des tortillas en profitant des derniers rayons de soleil avant les grands froids !
Le jeune homme a donc fini par nous concéder la possibilité d’embarquer sur le vol suivant pour les laissés pour compte.
Vous avez déjà vu quatre pingouins tellement abattus que la banquise semblait fondre autour d’eux ? Eh bien c’était pire. Championnat de cassage d’ambiance, médaille d’or !
Après des adieux déchirants à Dorian et Marie qui ont quand même pu embarquer ensemble sur le vol prévu, nous avons donc attendu le suivant dans l’aéroport, d’assez mauvaise humeur. Mais une charmante hôtesse au sol nous a apporté un soutien souriant :
« Mais vous savez que vous serez dédommagés de 200€ par personne pour le délai, je sais, c’est contrariant, mais ça compense un peu quand même ? Par contre je vous conseille de vous enregistrer par internet pour le retour. Si c’est fait à l’avance, vous serez sûrs d’embarquer sur le vol prévu. »
Ah boooon ! On se le tient pour dit.
Le matin du retour, Dorian se colle donc à son clavier. « Allez hop, je nous enregistre sur le vol de ce soir, et on va se balader, Barcelone, bouge pas, on arrive ! Un bras déjà enfilé dans son manteau, il devient tout vert :
« Bah, y a que moi et Marie de prévus pour le retour, je ne trouve pas vos billets, à toi et Olivier ! »
On concentre toutes nos forces de geeks blogueurs pour faire rendre au site les pages cachées sous les autres. Rien.
Des numéros de téléphone ? Oliver est prêt à dégainer son catalan et Dorian son castillan, on s’est équipés de toutes les langues parlées ici, prévoyants quand même ! Aucun ne répond.
Une agence à Barcelone ? A l’aéroport.
Pingouins, le retour.
Une seule solution : se payer un aller-retour à l’aéroport, perdre trois-quatre heures (sur un trip de deux jours, sympa !) et quelques dizaines d’euros de taxi, pour s’entendre dire après avoir été baladés de guichet en guichet :
« Ah mais si tout va bien, il y a quatre billets, mais sur le logiciel public vous n’avez accès qu’à la première page de la réservation… »
Vous nous visualisez, là, ou c’est bon ?
Au retour, nous réclamons donc notre « compensation » et là, après quelques échanges que je vous épargne, il apparaît qu’elle sera de 250€ en tout et pour tout. Je cite : « Si vous disposez d´un quelconque justificatif écrit de ce qui vous a été dit à l´aéroport, alors nous pourrons revenir sur notre décision. Dans le cas contraire, la résolution antérieure est à appliquer. »
Merci Vueling !
Donc s’il vous prend l’envie d’aller à Barcelone, d’endroits sympas, testés et approuvés, référez-vous aux adresses proposées dans nos billets précédents, et si vous cherchez par quelle compagnie voyager… à vous de voir.