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Les idées vagues de Snapulk...

Le monde, à travers sa cuisine surtout, mais aussi des voyages, et des idées.

Les courges, leur diversité, les mille manières de les cuisiner.

Revoilà depuis un moment la saison des courges, et tant mieux ! Avant d’écrire sur ce blog, je passais à côté avec la plus grande indifférence, comme beaucoup d’entre nous je pense, n’ayant jamais eu l’idée de les cuisiner, cela ne faisait pas partie des traditions familiales.

La curiosité blogueuse aidant, j’ai découvert leur diversité, les manières innombrables de les cuisiner, et que je suis loin d’avoir fini de les explorer !

Il ne faut pas les oublier  sur nos tables de Noël qui approche, puisqu’elles peuvent se montrer très festives avec leurs couleurs éclatantes. Alors, si on faisait un tour d’horizon de ce qu’elles peuvent nous offrir ?

Elles multiplient les qualités :

- Nutritives d’abord : elles sont riches en béta-carotène, du moins celles qui ont une couleur orangée, mais aussi en fibres.

- Diététiques aussi : leur apport calorique est faible (une vingtaine de kcal pour 100g), les convier à nos repas des fêtes leur donnera donc un peu de légèreté, selon l’assaisonnement choisi bien sûr.

- Pratiques : elles se conservent pour certaines plusieurs mois, entières. Une fois coupées, elles doivent être conservées au réfrigérateur. Leur peau est comestible pour la plupart, ce qui évite de les éplucher, exercice assez dangereux parce qu’elles sont souvent très dures, crues.

- Leur variété : on ne les trouve pas toutes en France, mais beaucoup sont maintenant assez courantes. Leur chair a un goût plutôt discret, qui accepte donc des assaisonnements très variés, sucrés ou salés, et on les retrouve du début la fin du repas, en soupes, en salades, en purées, tartes… et même en dessert !

Comment les cuisiner ?

Elles peuvent être consommées crues, râpées, en salade, comme le potimarron avec une vinaigrette à l’huile de noisette pour répondre à sa saveur un peu boisée.

On peut les cuire à l’eau ou à la vapeur, mais elles risquent d’y perdre un peu de goût. Il est préférable, pour les plats salés de les couper en dés et de les faire dorer à l’huile dans une sauteuse, ou mieux encore, de les mettre à rôtir au four, enrobés d’huile d’olive et d’aromates dont elles s’imprègneront, avant de les réduire en purées ou en soupes. On peut également, en procédant de la même façon, faire des frites de courges en les découpant en bâtonnets, ou en rondelles fines pour des croustilles apéritives.

Que trouve-t-on le plus facilement sur les marchés, chez les producteurs ou dans les grandes surfaces en France ?

  • Le potiron : le plus populaire au moment d’Halloween où il est vidé, sculpté et  transformé en lanterne. Mais il est loin de n’être que décoratif ! En soupes, bien sûr, très variées, mais j’en avais fait aussi un accompagnement de curry de bœuf thaï délicieux, un dhokla indien à servir à l’apéritif coupé en dés ou comme repas du soir avec une salade… On en fait aussi une délicieuse tarte sucrée aux Etats-Unis.
  • Le potimarron, qui a un léger goût de châtaigne et se prête très bien aux desserts, comme dans ces mini-crumbles , mais peut aussi se préparer en condiments ! Ces pickles de potimarron accompagneront très bien des viandes blanches et même de l’agneau.
  • La courge muscade, ou courge musquée, l’une des plus consommées en France, qui peut varier du orange vers le bronze ou même le vert foncé. Aux Antilles, on la nomme giraumon, et elle a une saveur musquée qui en fait l’alliée parfaite des soupes, gratins, tartes et tourtes. En hiver, elle peut remplacer la chayotte (une cousine estivale) dans les bouchons réunionnais servis en bouchées à l’apéritif, ou dans cet autre crumble, en alliance parfaite avec la patate douce.
  • La courge butternut, dont le parfum après cuisson, rappelle le beurre, a une saveur très douce qui peut agréablement se relever dans cette soupe avec des amandes, ou dans cette écrasée aux noix et à la sauge à la présentation super originale !
  • La courge spaghetti, dont les longs filaments se détachent à la fourchette après cuisson au four, coupée en deux et posée sur la plaque côté chair dessous, 40 mn à 180°. Ils peuvent être servis chauds, comme de vrais spaghettis, avec du fromage et une sauce, ou froids dans des salades.

Voilà un rapide tour d’horizon. J’espère vous avoir donné envie d’aller explorer plus avant cette terre encore assez peu connue, de découvrir les courges dont je ne vous ai pas encore parlé et d’inventer vos propres recettes !

Vous retrouverez ma recette d’Ecrasée de courge butternut à la sauge et aux noix, sur le blog des huiles végétales.

 

Billet partenaire

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L
J'aime bien "faire ma courge" ...
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